Guadalupe Maravilla

Né au Salvador en 1976, Guadalupe Maravilla est un artiste transdisciplinaire, chorégraphe et guérisseur basé à Brooklyn. Son travail est profondément influencé par son expérience d’enfant migrant sans-papiers fuyant la guerre civile salvadorienne. Il a obtenu la nationalité américaine en 2016 et a adopté le nom Maravilla, qui signifie « merveille » en espagnol, en hommage à son père. Son œuvre, puisant dans la mythologie personnelle, les traditions de guérison autochtones et la mémoire collective, intègre souvent de la roche volcanique, des gongs, des modèles anatomiques et d’autres objets trouvés dans des sculptures rituelles appelées Disease Throwers. Ces pièces monumentales font office d’autels et d’instruments pour des bains sonores collectifs, l’art devient alors médium de soin, de transformation et de guérison vibratoire. Comme il le déclare : « Maintenant que j’ai appris à me guérir moi-même, je dois enseigner aux autres comment se guérir eux-mêmes. »

De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées comme Mariposa Relámpago à l’ICA de Boston, Tierra Blanca Joven au Brooklyn Museum et Provocations à l’ICA de Miami. Ses œuvres ont également été montrées dans des expositions collectives au MoMA, au Reina Sofía, au Whitney Museum et à la Tate Modern. Il a récemment participé à plusieurs biennales internationales, notamment celles de Lyon (2024), Gwangju (2023), Liverpool (2023) et São Paulo (2023). Parmi ses distinctions figurent la bourse Guggenheim en 2019, la bourse Joan Mitchell en 2021 et la bourse LatinX en 2021. Il est représenté par P.P.O.W. Gallery (New York) et la galerie Mor charpentier (Paris).

Image : Guadalupe Maravilla, 2023, Photo © Makenzie Goodman