Exposition

Corps à cordes : Vibrations et résonances

06/06/2025 – 04/01/2026

Quelques mots sur l’exposition

Corps à cordes : Vibrations et résonances, conçue par les commissaires invitées comme une expérience à la fois sensorielle et introspective, l’exposition explore la manière dont la connaissance circule à travers le son, la vibration et l’écoute. Elle réunit les œuvres de quatorze artistes contemporains en conversation avec une sélection évolutive d’œuvres soufies et d’objets d’art issus de la collection permanente du musée.

Artistes : Nevin Aladağ, Rada Akbar, Brook Andrew, Meris Angioletti, Katy’taya Catitu Tayassu, Paula Valero Comín, JJJJJerome Ellis, Célia Gondol, Yoshimi Futamura, Guadalupe Maravilla, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Sara Ouhaddou, Vesna Petresin et Charwei Tsai.

Commissariat : Elena Sorokina et Simona Dvorak, et commissaire associée Nataša Petrešin-Bachelez et de l’Initiative for Practices and Visions of Radical Care.

 

Parcours de l’exposition

L’exposition se déploie sur trois étages du musée à travers installations, œuvres sonores et objets rituels en dialogue avec la collection du musée. 

Au premier étage, transmissions de savoirs : les œuvres de Meris Angioletti, Yoshimi Futamura, Sara Ouhaddou,  Charwei Tsai et Paula Valero Comín, sont présentées aux côtés d’objets de culture soufie : chapelets, calligraphies et kashkūl, explorant le lien entre le son, les formes symboliques et le sens.

Au deuxième étage, le corps résonant : les artistes Rada Akbar, JJJJJerome Ellis, Célia Gondol, Marie-Claire Messouma Manlanbien et Vesna Petresin dialoguent avec des instruments soufis symboliques, des manuscrits et des textes poétiques dans le cadre évocateur du jardin persan du musée. Au centre de cet ensemble : le setâr, instrument traditionnel à cordes, métaphore du corps humain, chambre de résonance de vibrations translinguistiques.

Au troisième étage, le son comme guérison : le son apparaît comme force de transformation. Nevin Aladağ, Brook Andrew, Katy’taya Catitu Tayassu, Guadalupe Maravilla, accompagnés de Yoshimi Futamura et de partitions visuelles de JJJJJerome Ellis, brouillent les frontières entre corps, musique et esprit. À travers installations multisensorielles et rituels sonores, ils révèlent le son comme vecteur de soin, de lien et de savoir partagé.



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