![]() |
Marie-Claire Messouma Manlanbien (née en 1990) vit et travaille à Paris. En 2016, elle est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Paris-Cergy. Marie-Claire Messouma Manlanbien développe une pratique pluridisciplinaire qui inclut le textile, le dessin, la sculpture, la photographie, la peinture, la vidéo-performance, la gravure et l’installation. En s’inspirant des traditions artisanales et des mythologies de ses héritages akan et guadeloupéen, elle explore les notions de féminité, de cosmos et de poésie visuelle. Ayant grandi entre la Côte d’Ivoire, la Guadeloupe et la France, elle intègre dans ses assemblages du raphia, du coton, du cuir végétal, du verre, des coquillages et du cuivre afin d’interroger les liens entre traditions, mythologies et sociétés contemporaines, ainsi que les personnes qui y vivent, entre les frontières ou à leurs marges. Considérant sa pratique comme une exploration continue des positions intersectionnelles des femmes, Marie-Claire Messouma Manlanbien tisse des récits éphémères de renouvellement perpétuel, à la fois témoins et traces d’histoires plurielles. L’artiste a récemment exposé au Centre Pompidou-Metz avec Cartographies for After the End (2025), au Palais de Tokyo, Paris (2023) ; et à l’Institut français, Berlin (2022). Actuellement résidente à Gasworks (Londres), à TRAMé[e]S (Angers), et pensionnaire à la Villa Médicis (2025-2026), on peut retrouver son travail dans des expositions individuelles au CAC La Traverse et à Gasworks London. Elle est représentée par la galerie Cécile Fakhoury (Abidjan, Dakar, Paris). Image : Marie-Claire Messouma Manlanbien, Photo © Maurine Tric |